C’était sur la tourelle

C’était sur la tourelle
D’un vieux clocher bruni
Une jeune hirondelle
Le cœur encore bien frêle
Etait au bord du nid.
Etait au bord du nid.

« Courage, dit sa mère
Ouvre ton aile au vent
Ouvre-la tout entière
Dans l’air et la lumière.
Et t’élance en avant.
Et t’élance en avant. »

Mais l’hirondelle hésite
Et dit :  » C’est bien profond
Mon aile est trop petite
Mon cœur bat bien trop vite
Je m’en vais choir au fond.
Je m’en vais choir au fond. »

L’hirondelle légère
Ouvre son aile au vent
L’ouvre bien tout entière
Dans l’air et la lumière
Et s’élance en avant.
Et s’élance en avant.

Sa mère est avec elle
De tout son cœur chantait
Sa chanson d’hirondelle
Qui monte claire et belle
Au Dieu qui la portait.
Au Dieu qui la portait.

Je suis comm’l’hirondelle
Je vais vers l’avenir
La vie me sera belle
Adieu soyez fidèles
Gardez mon souvenir.
Gardez mon souvenir.

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *